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Débuter en apiculture

 

Vous avez toujours été intéressé par l'apiculture mais vous ne savez pas par où commencer?

Vous trouverez ici toutes les étapes clés et l'équipement nécessaire pour partir du bon pied!

Les étapes

Les abeilles

Un nucleus, la base pour entrer dans le métier.

La ruche

À quoi penser pour débuter ?

L'équipement au rucher

Quels sont les outils essentiels pour effectuer l'inspection des ruches ?

Nourrir la colonie

On vous montre quoi faire et quand !

Dépister et traiter contre le varroa

C'est le secret de la réussite...

Récolter son miel

Du retrait des hausses à miel jusqu'à la mise en pot.

Préparer la colonie pour l'hiver

Isolation... le pourquoi du comment !

Réservez votre place dès maintenant pour notre prochaine formation

Choisir ses abeilles

Réserver vos abeilles devrait être le premier pas dans votre cheminement vers l'apiculture. Cette étape se passe idéalement entre janvier et fin mars, afin de vous assurer qu'une colonie soit disponible pour vous.
Vous entendrez parler de nucleus, de nuclei, de nucs... À quoi ça rime tous ces mots ? Le mot "nucleus" désigne une seule colonie au stade "bébé", "nuclei" est simplement son pluriel, et "nucs" est le diminutif en langage d'apiculteur. C'est essentiellement 4 cadres remplis d'abeilles (environ 10 000), avec une jeune reine marquée (pour mieux la voir si besoin), que vous pourrez transférer au milieu de votre nouvelle ruche.

Les nuclei sont habituellement disponible vers la fin du mois de mai, le moment de ramassage variant selon si les conditions climatiques ont favorisé le développement des petites colonies dans nos ruchers.

Car oui, ces abeilles proviennent du Québec et sont élevés par notre petite équipe d'apiculteurs passionnés.

Attention ! Quand on débute dans une ruche toute nouvelle, avec des cadres sur fondations (non bâtis), il vaut mieux commencer avec la formule du nucleus, plutôt que le paquet d'abeilles qui vous sera peut-être proposé plus tôt en saison. Le paquet d'abeilles est une petite boite dans laquelle on retrouve 1.5 kg d'abeilles "en vrac", c'est-à-dire sans cadres, en provenance de l'Italie. Il est intéressant, mais conseillé lorsqu'une colonie a déjà habité la ruche, car les ressources qui lui sont nécessaires pour bâtir les nouveaux cadres sont trop grandes. Saviez-vous que les abeilles doivent consommer 10 kg de miel pour faire 1 kg de cire ?

par nucléus

Abeilles dans un paquet

Les ruches

Qui dit abeilles, dit habitat, donc parlons de ruches. Il y a des modèles de toute sorte et cela peut être facile de s'y perdre au début.

 

Notre recommandation est d'acheter du standard canadien, aux grandeurs Langstroth, afin de maximiser la compatibilité et de favoriser l'accès facile aux composantes de la ruche quand il faut le faire rapidement.

Nos kits sont composés de 2 hausses (pour la liste complète, veuillez cliquer sur la fiche produit), mais il se peut que, pour votre première saison, vous ayez besoin d'espace supplémentaire. Pensez à vous procurer une hausse de plus pour le miel, soit de grandeur médium (2/3) ou standard (9 5/8).

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Vous aurez besoin de décider 3 choses :

#1

Quel type de plateau je préfère avoir ?

Le plateau est à la base de la ruche. Il sert à protéger la colonie des prédateurs, et devient l'entrée et la sortie utilisée la plupart du temps par les butineuses.

Il existe 2 types de plateaux ; le plateau réversible et le plateau grillagé avec un tiroir. En cliquant sur chacun des liens, vous pourrez en apprendre davantage sur l'utilisation des deux plateaux et décider lequel vous convient le mieux. Le plateau grillagé avec tiroir est souvent recommandé pour débuter l'apiculture car il permet de mieux gérer les dépistages de varroa, mais les deux ont leurs avantages et inconvénients.

Dans un monde où tout est possible, le plateau réversible sera privilégié en hiver, et le plateau grillagé avec tiroir se mettra de mai à octobre. À vous de voir selon votre budget si c'est réaliste ou pas. Les abeilles s'adaptent à l'un ou l'autre, mais cette méthode sera idéale.

#2

Quel type de cadres je veux ?

Vous nous demanderez, "qu'est-ce qui est meilleur ?" La réponse sans équivoque demeure, depuis la nuit des temps, les cadres en bois avec fondation en cire naturelle.

La cire étant une matière noble et naturelle à l'abeille, la rapidité à étirer les alvéoles (construction des fondations) sera 3 fois plus rapide que si l'on emploie des cadres avec feuilles de plastique cirés.

Ceux-ci restent un compromis économique que l'apiculteur peut faire en toute liberté et sans compromettre pour autant la santé de la colonie, mais il reste que la cire naturelle comporte de multiples avantages non négligeables par rapport à l'hygiène de la colonie. Pas de gaspillage quand c'est le temps de faire la rotation des cadres de la chambre à couvain. La cire se nettoie et s'emploie pour faire des chandelles.
Une apiculture durable, ça vous dit ?

#3

Est-ce que j'opte pour l'ensemble en pin naturel, déjà peint ou protégé à la paraffine ?

Les parties de la ruche exposées aux éléments de la nature ont besoin d'être protégées. Si vous décidez d'y aller pour l'option en pin naturel, il sera de votre responsabilité de peindre (avec une peinture sans COV) ou de teindre (huile de lin) les parois extérieures de votre matériel. L'option déjà peinte que nous vous offrons est tout en blanc; vous pourrez donc exercer votre créativité avec d'autres couleurs si le coeur vous en dit. Les abeilles aiment les couleurs diversifiées, alors sortez les pinceaux !

Que ce soit traité avec une peinture ou une teinture, vous devrez remettre une ou deux couches après quelques années, tout dépend de l'état de votre matériel. La ruche paraffinée vous intéresse ? Pourquoi pas ! Pour quelques dollars de plus, votre ruche est protégée pour la vie, reste exempt de pathogènes et conserve un aspect naturel de bois.

Équipement au rucher

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Il y en a pour tous les goûts, mais ici se trouvent nos essentiels pour aller au rucher.

N'oubliez pas de bien vous protéger, surtout s'il vous manque de confiance au début ; être habillé adéquatement peut faire la différence dans votre expérience. Prévoyez une veste, ou encore mieux, une combinaison (les deux protègent le visage), et une paire de gants.

Pourquoi nourrir les abeilles?

Saviez-vous que l'abeille "apis mellifera", celle qui produit du miel en abondance, n'est pas originaire d'ici ? Elle a été importée par les premiers colons européens en 1622 arrivés en Virginie. Ceci démontre que les abeilles se sont adaptées et continuent de le faire pour survivre dans nos environnements extrêmes. Pensez à notre hiver où l'abeille ne peut pas sortir de la ruche pour déféquer pendant parfois plus de 3 mois. Tout ce qu'elle mangera restera ainsi à l'intérieur de ses intestins jusqu'à ce qu'elle puisse de libérer.

En tenant compte que nos floraisons vers la fin de l'été sont riches en protéines (aster, verge d'or, sarrasin), la recherche en apiculture s'entend aujourd'hui pour dire que trop de protéines dans un environnement confiné, c'est-à-dire en période hivernale, peut créer des problèmes de dysenterie chez les abeilles. C'est donc pour cette raison que nous retirons le miel en haut de la grille à reine au début du mois de septembre pour nourrir les colonies d'un sirop de sucre afin de maximiser les chances qu'elles hivernent bien.

Le sucre utilisé est tout simplement la canne à sucre, granulé blanc (c'est le plus léger), qu'on diluera dans l'eau chaude. Pour le nourrissement d'automne, le ratio est de 2 kg de sucre pour 1 litre d'eau. Attention de ne pas faire bouillir la préparation, sinon il devient TOXIQUE pour les abeilles. Quand l'eau est très chaude, vous réduisez le feu et vous incorporez le sucre en brassant jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de cristaux. Laissez refroidir avant de mettre dans le nourrisseur. Et profitez-en pour ajouter nos suppléments qui viennent donner un bon coup de pouce à la santé des colonies. Vous avez plutôt envie d'acheter votre sirop déjà fait ? Il est déjà préparé pour vous, en contenant de 20 litres, 200 litres ou 1000 litres. Suivez tout simplement le lien.

De sirop au printemps dès qu'on atteint les 10º C

De sirop en automne de septembre à octobre

Nourrir les abeilles

Le plus important, quand on fait de l'apiculture, est d'apprendre à connaître l'environnement dans lequel les abeilles évoluent et de les aider à s'y adapter. Vous entendrez mille et uns conseils, mais si vous n'appliquez pas votre intelligence au service de votre colonie, vous répéterez des erreurs qui auraient pu être évitées par des observations rigoureuses lors de vos inspections.

Février

Le temps s'adoucit tranquillement... vous pouvez enfiler vos raquettes et aller voir si vos abeilles ont survécu jusqu'à ce jour ! Attention, on ne fait aucune inspection. Il s'agit d'une courte visite pour vérifier, en sous-pesant la ruche par derrière, si elles auront assez de nourriture jusqu'à ce que le temps leur permette d'aller chercher les premiers nectars et pollen. Si la ruche se lève très bien à une main, c'est peut-être le signe qu'elle ont beaucoup consommé. Dans ce cas, insérez un paquet de fondant, communément appelé "Apifonda", essentiellement une pâte de sucre ferme, qui permettra aux abeilles d'accéder rapidement à des glucides en attendant le printemps. Oui, vous allez ouvrir la ruche, mais faites le très rapidement, et remettez ensuite l'isolation. À la fin de l'hiver, la grappe se trouve en haut; vous aurez donc une réponse rapide à savoir si la ruche a survécu ou non.

Avril - Mai

Quand vous commencez à voir des traces brunes pâles sur la neige, ou sur votre voiture blanche, c'est signe que vos abeilles s'affairent à faire leur vol de propreté. Le beau temps leur permet enfin de sortir et de vider leurs intestins. C'est signe que les érables, les aulnes et les saules donnent peut-être leurs premiers pollens et que la reine augmente graduellement sa ponte. Il est courant chez les apiculteurs d'utiliser une pâte de protéines, les fameuses "galettes Ultra Bee Pro" à ce stade pour venir "booster" la colonie, parfois faible après l'hiver. C'est habituellement très aidant pour augmenter la population de la ruche, car la présence de protéines ou de pollen donne le signal à la reine qu'elle peut pondre car les larves seront bien nourries dans leur développement.

Au printemps, il n'est pas obligatoire de nourrir les colonies, mais on donne habituellement 1 litre ou 2, ou plus si le temps est pluvieux et qu'il est difficile pour les abeilles d'accéder aux ressources naturelles. Dans le cas du printemps, le sirop sera encore plus léger, c'est-à-dire 1 kg de sucre pour 1 litre d'eau, pour stimuler doucement la colonie et donner une subtile impression de miellée. Le nourrisseur d'entrée Boardman en bois ou en plastique est utilisé avec un pot Mason qui contiendra la solution sucrée. Il est intéressant de voir si les abeilles le consomment et à quelle vitesse. Attention de ne pas donner le sirop si la température est trop froide. On dit qu'en dessous de 8ºC, les abeilles ne mangent pas significativement. Si ce sont seulement les nuits qui sont froides, on peut isoler le pot Mason pour éviter que le sirop ne refroidisse ou tout simplement l'enlever pour la nuit.

Septembre

Comme mentionné plus haut, le sirop de sucre est la nourriture que nous allons donner dès le début ou la mi-septembre. Nous vous recommandons de calculer 20 litres par colonie dans un nourrisseur "Miller", peu importe si elle est sur 1 ou 2 hausses à couvain. Donnez graduellement 6-7 litres à chaque semaine, dès que les hausses à miel sont retirées. Il faut absolument que les abeilles puissent consommer et stocker le sirop avant qu'il fasse trop froid. Pour connaître la méthode d'utilisation du nourrisseur Miller, veuillez vous référer à la fiche produit.

Suppléments

Le but des suppléments est d'optimiser le développement sain des colonies en leur fournissant des prébiotiques (pour améliorer le fonctionnement des intestins), des complexes de vitamines et minéraux, ainsi qu'un support à l'aide d'huiles essentielles.

Pour mélanger dans le sirop d'automne, le Nozevit est d'un très bon soutien, et les algues marines mélangées aux huiles essentielles, tel que le "Hive Alive" ou le "Vive Abeille", sont également d'excellents produits qui ont fait leurs preuves.

Au printemps, le Honey Bee Healthy viendra stimuler la ponte de la reine; l'huile essentielle de citronnelle ayant de multiples bienfaits pour la colonie.

L'importance du dépistage

Saviez-vous que la première cause des pertes hivernales est le varroa ? Gérer le varroa est le "nerf de la guerre" en apiculture. C'est malheureusement un parasite qui s'est répandu partout dans le monde et auquel nous avons maintenant affaire.

Le secret pour maximiser les chances de réussite d'une colonie à survivre à travers les saisons repose sur votre gestion du varroa. Et votre première arme s'appelle le dépistage.

Les objectifs du dépistage :

  1. Évaluer le niveau d'infestation du varroa pour décider s'il faut traiter ou non
  2. Déterminer l'efficacité du traitement qui a été effectué 

 

Quand : 1 fois par mois pendant la saison (entre mai et octobre)

Outils pour dépister

LE CARTON COLLANT

Vous avez opté pour un plateau grillagé avec tiroir ? Tant mieux car vous pourrez aisément utiliser la méthode de dépistage à l'aide du carton collant. Cette méthode n'est pas la plus scientifique, mais assez bonne pour être recommandée. La technique consiste à laisser le carton sur le tiroir du plateau pendant 72 heures et de compter ensuite la chute naturelle du varroa. Référez-vous à la fiche du produit pour en connaître plus sur la façon de l'utiliser.

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L'ÉCHANTILLONAGE

C'est la méthode la plus scientifique pour évaluer le taux d'infestation car il est précis. Nous vous recommandons cette technique 2 à 3 fois pendant la saison, en complétant le reste des mois avec le carton collant. Il s'agit de prélever 200 abeilles sur un cadre de couvain, idéalement non operculé, en s'assurant que la reine n'y est pas. Les abeilles sont ensuite brassées dans de l'alcool ou du liquide à lave-glace. Le résultat se trouve dans le nombre de varroas qui seront dans le liquide.

LES TRAITEMENTS, LE PLUS ESSENTIEL

Dépister n'est qu'un début ! Il faudra ensuite traiter la colonie efficacement. Sachez avant tout que le seuil d'infestation à la Varroase doit être plus élevé que 2% à 3% avant d'appliquer un traitement.
Ne tombez surtout pas dans le piège de vous dire que votre ruche est exempt de varroas. Il y en a peut-être pas beaucoup, mais l'infestation est exponentielle et peut vous décimer une population en quelques semaines. Voyez à ce sujet ce petit video explicatif sur le varroa.

Il faut normalement traiter la colonie 4 fois par année ;

    • en début de saison pour commencer la saison du bon pied
    • en juillet pour éviter une infestation fatale en automne
    • au début du mois de septembre, un traitement extrêmement rigoureux
    • on finalise en novembre par le traitement à l'acide oxalique, pour s'assurer que les abeilles ne passeront pas l'hiver avec un stress à cause de ces parasites

Plusieurs ressources existent pour vous aider à choisir le bon traitement. Demandez-nous de l'aide en cas de besoin pour que nous puissions vous guider vers l'information adéquate.

RECOLTE DU MIEL

Vous travaillerez en choeur avec la colonie qui expand de manière impressionnante jusqu'à la mi-fin juillet. La saison n'est pas trop pluvieuse ni trop sèche... les butineuses se donnent à fond pour recueillir le maximum de provisions. Il faut veiller à mettre l'espace à temps pour éviter l'essaimage et la congestion de stock de miel dans la ou les chambres à couvain. Nous suivons la règle du 80% ; la hausse à miel est installée en dessous de la hausse à miel qui est remplie à 80%.

Ici au Québec, une ruche peut accumuler en moyenne 100 lbs de miel dans une saison, mais beaucoup de facteurs peuvent faire varier la production :

  • conditions météorologiques qui affectent la disponibilité du nectar dans les fleurs
  • la facilité des abeilles à accéder aux ressources florales
  • l'abondance des nectars selon les types de fleurs
  • la colonie a-t-elle besoin de construire des nouveaux cadres
  • la génétique de la reine
  • la colonie a essaimé pendant l'été ou il y a eu un changement de reine naturel
  • etc...

L'important reste la santé de la colonie avant tout, et ensuite, on peut profiter des ressources en surplus. En général, le miel est prêt à être récolté lorsqu'il est tout operculé (pellicule de cire sur chaque alvéole). Cela signifie que son taux d'humidité est optimal, mais ce n'est pas une science exacte car des été très humides peuvent jouer des tours.

Pour retirer le miel de la ruche, la méthode traditionnelle emploie une brosse à abeilles dans le but d'enlever les abeilles de chaque cadre. Cependant, il existe maintenant le chasse-abeille qui facilite grandement la récolte du miel et diminue le stress vécu par la colonie. Référez-vous à la fiche du produit pour en connaître davantage sur son utilisation.

EXTRACTION

Il faut d'abord et avant tout s'assurer que le miel a un taux d'humidité inférieur à 18%. Au-delà de ce taux, le miel risque de fermenter dans les prochains mois. Calculez le taux d'humidité avec un réfractomètre, et s'il est trop humide, utilisez une chambre dans laquelle vous créerez une circulation d'air, avec de la chaleur et un déshumidificateur. Re-testez au bout de quelques jours pour avoir un taux le plus près possible de 17,2%.

Le miel est enfin prêt... La première étape consiste à enlever l'opercule, c'est-à-dire la petite pellicule de cire qui recouvre chaque alvéole. Le terme utilisé se nomme la "désoperculation". Pour ce faire, une herse à désoperculer vous sera très utile, et pour gagner en vitesse, vous pourrez avoir recours à un couteau à désoperculer, mais ce n'est pas essentiel. L'important est de conserver dans le meilleur état possible les constructions d'alvéoles de part et d'autre de la fondation. Ces cadres seront votre richesse pour la prochaine saison. Les abeilles économiseront beaucoup d'énergie car elles n'auront pas à reconstruire et pourront se concentrer rapidement sur la récolte de miel.

Dès que le cadre a subi la désoperculation, il faudra le mettre dans un extracteur, manuel ou motorisé, et faire tourner les cadres pendant 5 à 10 minutes, tout dépend de la quantité de miel contenu, et de son taux d'humidité.

Recueillez le miel, pendant que l'extracteur tourne, dans un seau de 5 gallons placé sous la valve, sur lequel vous aurez installé un système de filtration. Il est beaucoup plus facile de filtrer le miel directement à sa sortie de l'extracteur car il est encore chaud.

MISE EN POT

 

Votre miel repose en paix quelques jours dans les seaux... le temps est maintenant venu de lui faire honneur et de le mettre en pot. Ici, tout est possible, mais nous vous recommandons d'utiliser les pots à miel avec capsules "Twist-Off", plutôt qu'un simple pot Mason qui sera difficile à réouvrir avec le temps. Profitez-en pour embellir votre pot d'une étiquette qui mettra en valeur pour votre produit. Vous vendez de chez vous ou dans un kiosque extérieur ? Vous pouvez faire comme bon vous semble, mais si votre produit se vend sur une tablette d'épicerie, les règlements changent. Prenez le temps de bien vous renseigner au MAPAQ.

HIVERNEMENT

La colonie a été bien traitée pendant la saison et vous l'avez suffisamment nourrie à l'automne, vous pouvez déjà être fiers que vous avez mis toutes les chances de leur côté pour les aider à passer à travers l'hiver. Alors que le froid prend place, vous devrez installer une protection pour la saison froide. Nul besoin de les emmitoufler à l'extrême, les abeilles ne meurent pas de froid. Par contre, trop de vent, et un excès d'humidité peut leur être fatal. L'isolation des ruches ne doit pas créer de condensation excessive, donc attention aux excès d'emballage, et il doit y avoir une bonne circulation d'air.

Quand : Lorsque les températures se maintiennent autour de 0ºC. Faites-le avant la première bordée de neige pour que les manipulations d'équipement se fassent plus aisément.

Comment : Vous pouvez opter pour l'isolation Espace Abeille; il s'agit d'une toile très résistante où le principe d'isolation se crée à partir de l'air qui circule entre les parois extérieures de la ruche et la toile. Pour une version plus économique, un styromousse installé entre l'entretoit et le toit, ainsi qu'un isolant double-bulle "thermofoil" fera l'affaire.

Petit détail très important : votre réducteur d'entrée devrait être installé à la plus petite entrée depuis le début du nourrissement (mi-septembre). Pendant l'automne, les risques de pillage sont grands, et les souris cherchent à profiter de la chaleur de la ruche, donc on laisse la petite entrée pour réduire l'espace que les gardiennes ont besoin de protéger. Quand le froid est là pour rester, veillez à retirer le réducteur d'entrée. Pourquoi ? Pendant que la grappe maintient sa chaleur, 35% de la colonie va mourir graduellement. Les abeilles vivantes tentent de sortir les "corps morts" de la ruche, mais avec le réducteur d'entrée en place, elles poussent simplement les cadavres vers le trou, et cela bloque l'entrée, provoquant par la même occasion une accumulation d'humidité dans la ruche. Il faut absolument libérer l'entrée, même si votre instinct vous dit le contraire. Rangez votre réducteur d'entrée jusqu'à la fin de l'hiver.

Pour vous guider à travers la saison, voici notre calendrier apicole, qui pourra vous donner les grandes lignes et vous éviter quelques erreurs de débutant.

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